14.11.2012 15:37
64 ͤ jour
Un matin l'inspecteur pour les affaires des mineurs nous a réveillé ma mère et moi. Il a raconté à ma mère que depuis de notre maison à la maison voisin ont pénétré les garçons et ont volé les casseroles de nos voisins. Nous avons été emmenés à la commission. J’étais calme, je ne pouvais pas même supposer que j’aurais des problèmes. J'avais 11 ans, et je ne pouvais pas imaginer que quelqu’un peut me prendre de la maison.
Là, où nous sommes venus, il y avait beaucoup de gens. Tous disaient qu’ils me souhaitent du bien, ils demandaient comment je vis avec ma mère, si je faim, où je me trouvais, quand les garçons pénétraient chez les voisins. J'ai dit la vérité, que je me sens très bien avec ma mère, et que je regardais les garçons depuit notre jardin. Puis on m’a dit qu’ils me prennent au récepteur pour les mineurs jusqu’à l'éclaircissement des circonstances. Je ne voulais pas y aller, je m’opposais, mais ils m'ont fait m’asseoir à la voiture et emmené. Maman m’a dit que je dois me calmer, et m’a promis qu’elle viendra demain pour me reprendre.
Dans la chambre, où ils m'ont amené, il y avait environ 20 garçons de mon âge. La plupart d'eux sont étaient de la rue. Là, j'ai rencontré notre voisine Jamilia, dont je connaissais très bien. J’ai appris qu’elle est l'inspecteur. Elle a dit à tout le monde de ne pas me toucher.
Là j'ai passé environ une semaine. Il était interdit de sortir dans la cour. Pendant tous les jours nous étions dans la pièce à côté de la télé. Le matin après le petit déjeuner nous faisions le nettoyage dans la chambre et sur le territoire. Ma mère venait me voir chaque jour et apportait quelque chose de bon à manger. Chaque fois tous les garcons m’attendaient, quand je reviendrai du rendez-vous et leur offrirai les gâteaux. Personne ne visitait les autres.
Pour moi cette semaine s'est paraït comme une année. Personne ne me touchait, mais, quand même je me sentais mal. Le personnel nous a traités très bien, bien que si quelqu'un se comporte d'une manière provocante, il pouvait recevoir la taloche ou le coup de pied sous le dos.
J'écrivais tous les jours les notes à ma mère et lui donnait, quand elle venait. Récemment je trouvais ces notes, ma mère les a gardé, et je les ai trouvé pаr hasard. Là il s’agit essentiellement comment je m'ennuie de ma mère, l'aime et demande de me prendre à la maison. La même chose a été répétée plusieurs fois dans chaque note. Je ne me rappelle pas les détails de ce temps, mais, probablement, il m'était très difficile et je me sentait seul sans elle.
L'enfance arrive seulement une fois, et il est bon, si restent les souvenirs agréables.
Les enfants aimeront leurs mères, en dépit qu’elles sont toxicomanes ou alcooliques.
C’est une vision terrible de regarder comme on arrache l’enfant de sa mère.