Concours-Internet transnational «Maya». Vidéos, photos, affiches, dessins contre la toxicomanie et l'alcoolisme

J’ai commencé d’écrire de l’homme qui m’a été promis. C’étais plutôt beau et il y a des souvenirs agréables, mais après avoir écrit au brouillon la première page et en me souvenant de la suite, le noire a tout recouvert. C’est peut-être le résultat de la dépression. Je ne sais pas.

A quel point il était intelligent et calculateur… Après m’avoir parlé deux fois seulement, il m’a compris comme un psychologue expérimenté pour beaucoup de temps à l’avance, malgré le fait que j’ai essaye de rester mystérieuse à notre première rencontre. Plus tard, quand je vivais avec lui, son intelligence, sa clairvoyance, et sa capacité de manipuler les gens pour atteindre ses buts n’arrêtaient pas de m’étonner. Et un but et des idéaux, il en avait – moi et mon portefeuille. Avoir beaucoup d’argent, bien manger, ne pas se fatiguer, vivre pour le compte des autres.

Quand il voyait quelqu’un, il ne disait pas un seul mot pourquoi il etait venu, mais la personne faisait ce dont il avait besoin, comme hypnotisée. Et cela ne s’est pas arrivé qu’une fois, il ne se trompait jamais. Il me manipulait de la même façon, et il m’a fallu des mois avant d’ouvrir les yeux, mais c’était trop tard pour rompre avec lui, on savait beaucoup trop l’un sur l’autre. Pendant des années on passait des journées entières ensemble, sans se séparer, même pas pour une heure. Il y avait des exceptions, mais seulement quand il y avait les barbèles entre nous.

Finalement, en essayant de survivre l’élève a surpassé son maître. Et c’est effrayant. J’ai perdu toutes mes illusions, je ne crois plus aux gens et je méprise le monde entier. La seule choses que j’ai aimé dans ma vie c’était de l’opium. Et mon mari était suffisamment intelligent pour ne pas se mettre entre moi et le poison. Il se rendait trop bien compte que si on mettait lui et l’opium sur la balance, je choisirais l’euphorie sans réfléchir. Alors, quand il ne restait plus beaucoup de poison, il me donnait le reste. Il ne disait rien, mais au fond de lui il m’haïssait et était jaloux de la drogue, mais ne pouvait rien faire.

Et moi, pendant 10 ans je l’aimais et je l’admirais. Même quand je le connaissais aussi bien que ma poche. Comme sous hypnose, je vivais et je pensais comme il le voulait. Pendant toute ma vie jusqu’à la naissance d’un enfant tout était concentré dans la même personne : l’amour, l’enthousiasme, l’admiration et la haine. Et je ne regrette rien. C’est tout simplement la vie. Des hauts et des bas… Le Dieu devait sans doute m’envoyer toutes ses épreuves pour que je tire une leçon de tout cela. Seigneur voyait qu’au fond de moi il restait encore une petite tâche claire et une chance que le moment venu je repentirai de mes horribles péchés qui m’ont accompagnée pendant de nombreuses années. Si ce n’était pas le cas, il y a longtemps que je serais morte, moralement et physiquement. Que sa volonté soit faite.