Concours-Internet transnational «Maya». Vidéos, photos, affiches, dessins contre la toxicomanie et l'alcoolisme

Accueil / Actualités /

Centres de Toulouse préfigurent les salles de shoot

03.09.2012

A Toulouse en plein cœur du centre historique, il y a deux centres qui accueillent les toxicomanes qui ne peuvent pas arrêter de se droguer. Seul le nom, Intermède, indique au visiteur initié qu'il se trouve au bon endroit.

Près de 30 toxicomanes se rendent à l'accueil mis en place, à raison parfois de deux sessions par jour. Ce sont des hommes de 30 ans, en grande précarité. Les femmes ont également un accueil dédié le vendredi après-midi. «Un moment pour elles, puisque la majorité vit parmi des groupes d'hommes, pour se protéger de la rue», explique Étienne Normand, le responsable du centre.

Dans les centres les toxicomanes peuvent utiliser la douche, la buanderie ou recevoir de l'aide dans des démarches de santé, juridiques et sociales. Ici, on peut aussi récupérer des kits stériles de seringues, des préservatifs et lingettes. La moitié des visiteurs ramènent leurs seringues usagées, qui seront récupérées par le réseau de déchets médicaux.

Mais dans les centres il est interdit de consommer des drogues sur place. Cependant, les travailleurs du centre sont favorables aux salles de shoot. «Cela réduirait les risques liés à l'injection, cela ferait aussi reculer les risques d'hépatite. Comme le Sida a reculé chez les toxicomanes. Sous contrôle médical, on pourrait aussi prévenir des overdoses, surveiller les produits utilisés», - ajoute Étienne Normand.

 

  • Placer dans Facebook
  • Poster a Twitter
  • Placer dans LiveInternet
  • Placer dans LiveJournal
Conséquences de la toxicomanie Comment arrêter de consommer des drogues Le cas le plus terrible de la vie de toxicomane