24.09.2012
Les experts marseillais ont rendu un rapport favorable à l'ouverture de salles de consommation de drogues à Marseille. Des experts qui attendent désormais le feu vert du gouvernement.
En 2010, la question de la création de salles de shoot était déjà à l'ordre du jour lors de la venue de Roselyne Bachelot alors ministre de la santé. Il existe environ 90 salles de consommation de drogues dans le monde. L'une des premières a été créée à Genève. En cas de succès de la réalisation du projet en France, l'initiative sera rendue dans d'autres pays.
Patrick Padovani, adjoint au maire de Marseille délégué à la toxicomanie, est depuis longtemps favorable à la création de ce type de structure. Avec les autres membres du comité composé de médecins, de chercheurs et de responsables d'associations, il préconise l'ouverture de salles de consommation de drogues dans trois zones de la ville de Marseille où on compte environ 5000 toxicomanes. Parmi les 5000 toxicomanes dénombrés dans la ville, il y a de nombreux SDF. Ils se droguent dans la rue dans des conditions d'hygiène épouvantables et se sentent en insécurité tout comme les riverains à la vue des seringues sur les trottoirs.
Partout où les salles de shoot existent l'expérience montre que ces structures n'encouragent pas la consommation en revanche le SIDA et les hépatites A et B ont pratiquement disparu chez les toxicomanes concernés.