20.10.2012
Après le traitement dans les cliniques narcologiques les jeunes filles reviennent souvent sur son sombre passé. Les psychologues accusent les parents qui refusent de soutenir celles qui une fois ont fait un faux pas. Les parents ne répondent pas aux appels téléphoniques de leurs filles, évitent tous les contact avec elles. Comme conséquence, les filles se retrouvent sans le soutien de leurs proches qui peuvent les oublier dans les cliniques.
«Souvent, les filles abandonnées par leurs familles et la société recommencent à consommer des drogues, vendent leurs corps. Elles s`infectent par des maladies sexuellement transmissibles, et par vengeance, elles infectent à dessein les autres», déclare Dr. Abdul Razzak al-Gamdi, chef du service de toxicomanie et de santé mentale dans la Gestion de la santé de l'Arabie Saoudite.
«Bien que le nombre de filles toxicomanes est faible dans le pays, le problème est très grave et nécessite une attention particulière», a assuré Dr. Abdul Hamid Habib, chef du département de la santé mentale du Ministère de la santé d'Arabie Saoudite. Selon lui, après l`hôpital c`est l`enfer qui les attend chez elles. Les parents se comportent mal avec elles, ils les battent et humilient. Cela mène à ce que les filles tombent de nouveau au fond du gouffre. Pour une dose elles deviennent les prostituées, commencent à voler etc.