15.03.2013
L'exposition internationale «MayaPlanet: Monde contre la toxicomanie» a été ouverte le 5 mars 2013 à Bichkek (Kirghizstan). L'événement a eu lieu à la Faculté de la Technologie et de l'Information de l`Université turque «Manas» au Kirghizstan. Les représentants du gouvernement kirghize, du corps diplomatique, des organisations internationales, des médias et les habitants de Bichkek ont visité l`exposition et ont laissé leurs commentaires.
Jyldyz Joldocheva, député du parlement de la République Kirghize, président de la fondation «Kurmanjan Datka»:
Aujourd'hui l'exposition internationale contre la toxicomanie n'est pas seulement la prévention, c'est le blocage de l'intention chez les jeunes de prendre de la drogue ou de diffuser les drogues. Je pense qu`il y aura un effet, mais pour cela nous devons exposer les travaux dans toutes les écoles et les universités du Kirghizstan. Je remercie le recteur de l`Université turque «Manas» au Kirghizstan qui a donné la possibilité d`ouvrir la première exposition dans cette université.
Jenichbek Nazaraliev fait un très grand travail non seulement dans notre république, mais partout dans le monde. Avant, le monde ne savait que Tchinguiz Aïtmatov, un écrivain kirghize, alors maintenant, le monde a commencé à apprendre sur le peuple kirghize à l`aide de Jenichbek Nazaraliev. Je crois que nous devrions être fiers.
Je pense que nous devons tous lutter contre la drogue. Nous devons aimer nos enfants et eux, ils doivent sentir qu'ils sont aimés, qu'ils sont venus dans ce monde pour être heureux et rendre les autres heureux. C'est le moins que l`on puisse leur donner. S`il y a de l'amour, il n`y aura pas de drogue.
Toursounbek Akoun, ombudsman de la République Kirghize:
Cette initiative est destinée à élever le niveau de notre pays sur la scène internationale, parce que notre citoyen, Dr. Nazaraliev, qui est un leader de l'organisation internationale, soulève un problème important, prend une épée et allume la flamme à travers les cinq continents. Le monde doit être sans drogue. C'est très important et tous les défenseurs des droits de l`homme, y compris les ombudsmans de différents pays du monde, doivent soutenir cette initiative. Nous devons assurer que les citoyens de notre pays vivent sans drogues et nous devons réduire le niveau mondial du trafic de drogues.
Jenichbek Nazaraliev est notre citoyen. C'est un grand citoyen du monde et le plus grand citoyen du Kirghizstan. Je salue qu'il a lancé son projet dans notre pays.
Oswaldo Biato Junior, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Brésil au Kazakhstan:
C'est un événement très important afin d`avoir une certaine vision du problème. Ces activités doivent être complétées par des projets de sport, etc.
Il y a une petite différence de la situation qui prévaut au Kirghizistan et au Brésil: au Brésil les drogues les plus consommables sont la cocaïne et le crack et au Kirghizistan c'est l'héroïne. Mais les conséquences dans les deux cas sont les mêmes - la dégradation des toxicomanes, des familles abandonnées , des vies brisées et une menace évidente pour l'avenir des jeunes. Toutes ces conséquences sont très dures.
Au Brésil nous essayons de lutter contre la toxicomanie non seulement par l`élimination du trafic de drogues aux frontières, mais aussi à travers la création de programmes visant à promouvoir le sport et d`autres activités sociales. Et, bien sûr, la partie intégrante est un traitement.
Nous soutenons l`initiative de la Ligue mondiale au Kirghizistan, les organisateurs ont fait un grand travail. Il est très important que l'exposition a lieu au Kirghizistan, parce qu'en Amérique Latine il y a une opinion que le problème de la toxicomanie est plus actuel pour les pays européens et pour les États-Unis, et qu'il ne nous concerne pas, bien que le trafic de drogues passe à travers le Brésil. Il est très important que des pays de transit ont déjà lancé des projets similaires afin de lutter contre la drogue.
Bonivour Ichemkoulov, chef du Centre d'enseignement et d'information de l'Asie Centrale pour réduire les méfaits de la drogue:
Avant l`exposition, quand j'ai participé à la conférence, j'avais remarqué qu'il y a un effet positif, quand les médecins commencent à attirer l'attention sur la prévention et attirer des personnes qui peuvent influer sur la situation dans toute la république. Aujourd`hui, dans notre pays il n`y a pas de prévention primaire de la toxicomanie de la part de l'état. Il n`y a pas de politique publique, pas d`argent pour prévention de la toxicomanie dans le budget, et même un projet de loi sur la prévention de la dépendance de stupéfiants n`est pas adopté depuis 6 ans. Il était agréable de voir que les députés et les représentants du gouvernement ont soulevé la question de la prévention, et je pense que c'est une bonne initiative du professeur Nazaraliev - apporter sa contribution pour commencer la prévention efficace de la toxicomanie au Kirghizstan.
Je pense que la communauté d'experts de la République Kirghize commence à soutenir les initiatives de de la part de toutes les personnalités célèbres, y compris les initiatives du professeur. Notre Service fédéral de contrôle des drogues a déjà soutenu. Nous continuons à promouvoir des idées sur la prévention de la toxicomanie. Dans un premier temps chez les jeunes.
J'ai étudié en Europe, au Centre de la prévention primaire de Lisbonne où j`ai bien compris que aujourd`hui, les choses effrayantes ne font plus peur. Selon les spécialistes européens, l'intimidation par les drogues ou des films noirs avec des crânes etc. ne fonctionnent plus. Nous avons besoin de la prévention de la toxicomanie positive. C'est une nouvelle idée qui n`est pas encore suffisamment développée chez nous, mais ça va aller. Donc, nous ne devons pas montrer les dangers de la drogue, mais l`utilité de non-consommation des drogues. C`est mon point de vue, mais dans tous les cas, attirer l'attention c`est toujours positif.
On a besoin de la promotion d`un mode de vie sain, des histoires de succès de la vie, de la démonstration des bienfaits de non-consommation des drogues. Pour le moment nous ne parlons que des dangers de la consommation des drogues. Il faut changer un peu les valeurs, je pense, mais en tout cas, je veux dire que le fait qu`on attire l'attention est déjà une grande contribution.
Erkinjan Moussaev, chef de fonds publics «Prosvet»:
Ces actions sont utiles et efficaces comme un outil de prévention de la toxicomanie chez les jeunes. On se trouve sur le chemin du trafic de drogues, toute l'héroïne traverse notre pays. C`est pourquoi nous sommes de plus en plus vulnérables à ce problème. Nos jeunes ne sont pas assez branchés par rapport à la jeunesse européenne. Il faut se développer culturellement pour réduire les risques de la toxicomanie. Dans les pays occidentaux, le niveau de programmes de propagande antidrogue est assez élevé. Chez nous, on commence à déplacer vers ce chemin.
Zakhidulla Jalali, troisième secrétaire de l'ambassade de l'Afghanistan au Kirghizstan:
L'exposition organisée par la Ligue mondiale est un excellent exemple du travail que nous devons réaliser dans la lutte commune contre l'utilisation, la culture et la distribution des drogues. Le trafic illicite des stupéfiants n`est pas seulement un problème de notre région, mais du monde entier. Ça exige plus de coordination et de coopération entre les états. Le gouvernement afghan comprend bien que c`est une question très sérieuse et prend part à la lutte contre le trafic de drogues, la culture et l'usage de la drogue. Des centaines d'employés de nos services de sécurité ont sacrifié leurs vies à la lutte contre la drogue et les trafiquants de drogue. Mais, cependant, des milliers de citoyens du pays sont liés à la drogue. L'Afghanistan souffre de la drogue plus que tout autre gouvernement, y compris les atteintes à la réputation du pays. L'argent du trafic de drogue est une source de financement des terroristes et des groupes d'opposition armés. Par conséquent, nous sommes plus sérieux que n'importe quel autre pays dans la lutte contre la drogue et les trafiquants et nous avons un certain succès dans ce travail.
Toutefois, nous voulons que les autres pays et la communauté internationale prennent au sérieux cette question, coordonnent leurs efforts et travaillent étroitement pour identifier les trafiquants de drogue et leurs sources financières. Nous collaborons aussi avec des pays voisins pour arrêter l'afflux des précurseurs – l'anhydride acétique utilisé dans la production de l'héroïne qui n`est pas disponible en Afghanistan. En outre, il est important de partager des renseignement sur les organisations criminelles liées à la drogue.
La Ligue mondiale «Esprit libre de drogues» fait un travail de sensibilisation de la société aux dangers de la drogue et de la lutte contre la demande de drogues dans la région. Nous espérons que tous ces éfforts recevront une résonance internationale. J'apprécie ces efforts et je suis sûr qu'ils sont d'une grande importance pour notre lutte commune. Nous serons heureux de voir plus de telles actions.
